Module sur le bien-être numérique

Leçon 6 : Une minute pour moi

Avant de commencer la leçon, assurez-vous de lire l’aperçu et la préparation de la leçon. Le guide de l’animateur peut également vous aider à vous préparer.

Aperçu de la leçon


Préparation de la leçon


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ACTIVITÉ INTERACTIVE EN CLASSE

Avant de commencer cette activité, respirez profondément. Rappelez aux étudiant(e)s qu'ils sont invité(e)s à participer mais qu'il n’y a aucune obligation. (Ils (Elles) peuvent s'asseoir tranquillement s'ils (elles) choisissent de ne pas participer).

DITES À VOS ÉTUDIANT(E)S

Nous allons volontairement générer un peu de tension ou de stress dans notre esprit et notre corps en pensant à une situation difficile, afin d'apprendre à utiliser l'auto-compassion.
Faites écouter l'enregistrement audio à vos étudiant(e)s ou faites-leur faire l'exercice à l'aide de la transcription ci-dessous.

Pensez à quelque chose dans votre vie qui est difficile ou qui vous cause du stress. Choisissez une situation qui, sans être la pire ou la plus difficile de votre vie, vous pose des difficultés.

Lorsque vous pensez à cette situation, cela se ressent-il dans votre corps, avec par exemple une oppression dans la poitrine ou des nœuds dans l'estomac ? Maintenant, dites-vous ceci : « En ce moment, une partie de moi lutte. » C'est ça la pleine conscience. Vous pouvez vous dire : « Olala, c'est affreux », « Ça craint » ou « C'est le stress ».

Maintenant, dites-vous : « Ce genre de lutte fait partie de la vie. » C'est commun à toute l'humanité. Beaucoup d'autres personnes mènent la même lutte.

Vous pouvez choisir de dire « D'autres ados ressentent la même chose », ou « Je ne suis pas seul(e) à ressentir cela », ou « Cela fait partie de l'adolescence et beaucoup d'autres jeunes de mon âge luttent comme moi ». Ou « Tou(te)s les adolescent(e)s ressentent cela à un moment ou à un autre... ! »

Maintenant, ayez envers vous-même un geste de gentillesse, quelque chose qui vous apaise et vous soutient. Vous pouvez par exemple poser la main sur votre cœur, ou tout autre geste qui vous convient. Sentez la chaleur de votre main passer dans votre corps. Maintenant, dites-vous ceci : « Je peux être sympa avec moi-même. » Rappelez-vous qu'en tant qu'adolescent(e)s, vous vivez de nombreuses phases de transition : votre cerveau change, votre corps change, vous êtes peut-être dans une nouvelle école ou vous pensez à entrer à l'université. Vous vivez beaucoup de pressions et de changements. Alors soyez indulgent(e) avec vous-même.

Pour utiliser un langage plus personnel, demandez-vous : « Qu'est-ce que j'ai besoin d'entendre en ce moment ? » Ou si vous avez du mal à trouver les mots juste, demandez-vous : « Que dirais-je à un(e) ami(e) proche qui traverse cette épreuve ? Est-ce que je pourrais me dire ces mêmes mots ? »

  • Je peux faire preuve de la compassion dont j'ai besoin.
  • Je peux m'accepter comme je suis.
  • Je peux apprendre à m'accepter comme je suis.
  • Je peux me pardonner.
  • Je peux être fort(e).
  • Je peux être en sécurité.
  • Je peux être en paix.
  • Je peux savoir que je mérite de l'amour.

Et si la formule « Je peux » vous semble étrange ou vous donne l'impression de demander la permission, vous pouvez toujours la laisser de côté et dire simplement « Je souhaite m'accepter comme je suis », ou « Fort(e) », ou « M'accepter ». Le but est de prêter attention à ce que vous ressentez.

DEMANDEZ À VOS ÉTUDIANT(E)S

Posez aux étudiant(e)s une ou plusieurs des questions suivantes :

  • Qu'est-ce que cela fait de se réconforter de cette façon ? Qu'est-ce que cela fait de se dire que l'on peut vraiment commencer à remarquer qu’on traverse un moment difficile et se dire des mots gentils ?
  • Est-ce que vous avez ressenti un changement lorsque vous avez mis votre main sur votre cœur ?
  • Qu'est-ce que cela fait de savoir que vous pouvez réellement vous traiter avec plus de gentillesse ?
  • Pouvez-vous penser à une situation où cela pourrait vous être utile ?
  • Repensez aux trois composantes de l'auto-compassion. Lesquelles vous ont paru les plus significatives et les plus importantes à retenir ?
    • La pleine conscience (« C’est un moment de souffrance. »)
    • L’humanité commune (« Je ne suis pas le (la) seul(e) à souffrir. »)
    • La bienveillance envers soi-même (par un contact physique ou en se disant d’une voix apaisante ; « Je peux être bienveillant(e) envers moi-même »)

DEVOIRS

Réflexion après l’exercice :

  • Qu'est-ce qui a fonctionné ou n'a pas fonctionné pour vous dans la réalisation de cet exercice ? Comment les étudiant(e)s ont-ils (elles) réagi à l’exercice ? Changeriez-vous quelque chose pour la prochaine fois ?
  • Avez-vous constaté que les étudiant(e)s réagissent aux erreurs, aux échecs ou à d’autres difficultés de la vie avec une attitude différente après avoir participé à l’exercice ?
  • Quels ajustements ont été apportés à l’exercice en fonction des commentaires des étudiant(e)s et des familles ? Comment cela s'est-il passé ?
  • Les étudiant(e)s ont-ils discuté de la manière dont cet exercice pourrait être pertinent ou utile (ou pas) dans leur vie ?
End Lesson

Félicitations !
Vous avez terminé la leçon.

Source :
le Greater Good Science Center étudie la psychologie, la sociologie et les neurosciences du bien-être et enseigne les compétences qui favorisent une société prospère, résiliente et compatissante. Le GGSC est unique dans son engagement à la fois en faveur de la science et de la pratique. Non seulement nous parrainons des recherches scientifiques révolutionnaires sur le bien-être social et émotionnel, mais nous aidons les gens à appliquer ces recherches dans leur vie personnelle et professionnelle. Pour en savoir plus : https://greatergood.berkeley.edu/